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Dracula va bondir
Un mois avant la grande première à Paris, Metro a mis son nez dans les coulisses du nouveau spectacle musical de Kamel Ouali. Avec des promesses de grand show à la clé
Jeudi 25 août, à Paris. Pendant que chacun profite de ses derniers jours de vacances, Kamel Ouali, lui, est loin de se la couler douce. Dans un mois, tous les regards seront rivés sur le chorégraphe et sa nouvelle création, une adaptation de Dracula en comédie musicale. Depuis plusieurs jours, les 32 danseurs, comédiens et autres circassiens de la troupe ont pris leurs quartiers au Palais des Sports et l’ambiance est déjà au beau fixe.
“Dès qu’on est arrivés, on s’est sentis comme à la maison ! sourit Julien Loko, qui incarnera Jonathan Harker dans la pièce. Je trouve que la vie de groupe est aussi importante que la cohésion sur scène. On ne défendra pas le projet de la même façon s’il y a la moindre discordance.” A l’extérieur de la salle, des fans sont déjà sur le pied de guerre pour tenter de dénicher des autographes et des photos souvenirs. La pression va donc monter peu à peu pour Kamel Ouali, qui commence à connaître la chanson après avoir signé des succès comme Le Roi Soleil et Cléopâtre. “C’est vraiment le moment que je préfère, savoure l’ex-prof de la ‘Star Ac’. On ne peut plus faire marche arrière. Il faut aller au charbon et trouver l’émotion. J’aime bien travailler comme un peintre, j’affine tous les petits détails après avoir visualisé les tableaux dans leur ensemble. Mais il reste encore beaucoup d’inconnues !”
Il faut dire que Kamel Ouali a placé la barre haute en se lançant dans cette aventure. Il suffit de fureter dans les coulisses pour constater que les décors seront grandioses, entre femme-arbre, tête de loup et pantins ensanglantés. Les répétitions promettent également du grand spectacle, avec un nombre important de figurants et un total de 400 costumes ! “Les gens vont en prendre plein les yeux, confirme le metteur en scène. C’était important pour moi que ce spectacle ne soit pas réservé aux cinq premiers rangs, que tout le monde puisse recevoir la même émotion.”
Du côté du casting, on a bien saisi l’ampleur de la tâche, notamment pour Golan Yosef, qui devra incarner un Dracula muet : “Contrairement à un film, on n’aura pas la caméra pour filmer en gros plan et scruter la moindre expression, analyse le danseur, que l’on a interrompu en pleine séance de musculation. Il faut construire le personnage à travers des mouvements, de l’énergie, une intention portée à chaque respiration. On vient même de me dire que j’allais avoir de vraies dents de vampire pour mon personnage, ça peut aider !” (Rires.) Rendez-vous le 30 septembre pour en attester.
Et je l'ai gardé précieusement !! 
