Mon petit carnet d'écriture

J’ai vendu mon âme
Et sans état d’âme
Je me suis laissé faire
J’ai suivi ces routes
Marché coûte que coûte
Mais j’étais toujours dernière

Je savais que nous deux
Ca ne marcherait plus
Je pensais qu’au mieux
On se dirait « salut »
Qu’on irait derrière ceux
Qui n’existent plus

Refrain
Et tous ces bouts de nous
Eparpillés partout
Je les ai jetés au feu
Je les ai jetés aux loups
Je me doutais bien peu
Que j’aurais peur de tout
Que ces murs de tendresse
Ne feraient pas tout
Et l’on m’a toujours dit
Ne t’accroche pas à tes doutes
Des amours impossibles
C’est comme des bagages en soute
On les perd, les oublie
Quand ils reviennent pas, c’est fini.

Tout ce qu’on a vécu
Maintenant c’est superflu
Même si le souvenir
Quand j’y repense, me déchire
Mais fini, j’y crois plus
J’ai été trop déçue

{Refrain}

Des luttes et des chutes,
J’en ai vécu beaucoup
Arriver à son but
Ca se fait par à-coup
Et malgré la peur qui se lit dans mes yeux
Je retourne au bonheur et te dis « adieu »

{Refrain x 2 avec insistance sur la deuxième fois + partie instrumentale à la guitare}

Et maintenant j’en suis fière
J’ai traversé des frontières
Mon courage à deux mains
J’ai franchi des montages
Me voici devenue femme
Enfin, je deviens quelqu’un

On n’pense qu’à défier le temps,
A des promesses de firmament,
On n’pense qu’à fuir le néant
De cet av’nir qui nous attend…

On n'pense qu'à stopper le temps,
Car au fond, on l'a dans le sang,
L'envie de vivre l'instant,
Même si ça bloque à un moment…

{Refrain}
Mais que deviennent la vie et les plaisirs
De voir défiler les instants, les sourires
Si l’on n’peut toucher le présent
Sans avoir peur des jours suivants…

On n’pense qu’à faire ce qu’on peut
Puisque l'on joue avec le feu,
Le présent, c'est ce qu'on veut,
Ce sont nos seules règles du jeu !

On n’pense qu’à sauver l’instant
Et dès lors, la vie nous surprend,
Sans loi ni but apparent,
On ne vit que présentement

{Refrain}
Mais que deviennent la vie et les plaisirs
De voir défiler les instants, les sourires
Si l’on n’peut toucher le présent
Sans avoir peur des jours suivants…

On sait où vont nos vies, nos souvenirs,
Le temps file, mais laisse intacts les sourires,
On vit sans crainte des jours suivants,
A toute heure, à chaque moment !

Au fil du temps...

On court, après un destin qui glisse entre nos mains
Après un bonheur qui file à toute allure
Et qui laisse en nous d’effroyables blessures
Alors qu’on pourrait vivre sans penser à demain.

On court, après les années sans se retourner
Sans se rendre compte qu’on ne peut plus reculer
On choisit une route, des chemins sans détour
Comme un long voyage mais sans aucun retour.

{Refrain}
Il faut stopper, stopper le temps
Remettre du sable dans le sablier.
Je dois arrêter, arrêter le temps
Réparer la fuite sans rien oublier.

On court et on oublie de prendre de l’élan
On doit suivre un parcours montre à la main.
On pourrait croiser le lapin blanc en chemin
Mieux vaut assurer ses arrières de temps en temps.

On court, on fonce dans le tas, réfléchir ou pas
Il n’y a plus de questions qu’on se pose
Le lourd, les mauvais tracas, on ne les entend pas
On n’s’autorise même pas de pause.

{Refrain}
Il faut stopper, stopper le temps
Remettre du sable dans le sablier.
Je dois arrêter, arrêter le temps
Réparer la fuite sans rien oublier.

Et on court, et on court
Sans prendre le temps
On court, on court
On fuit le présent

Et on court, et on court
Puis l’on se perd
Et on court, et on court
Vers l’arrière

{Refrain}
Il faut stopper, stopper le temps
Remettre du sable dans le sablier.
Je dois arrêter, arrêter le temps
Réparer la fuite sans rien oublier.

Il faut stopper, stopper le temps
Se dire que tout peut recommencer
On court, on loupe le présent
Il faut remettre du sable dans le sablier.

Elles passent leur temps d’vant le miroir
A s’passer les yeux au trait noir
Mais pas moi !

Elles se disputent un bout d’chiffon
Elles se chamaillent le même garçon
Mais pas moi !

Moi je n’suis pas comme ça
Tout ça ce n’est pas moi !

{Refrain}
Je ne suis pas une fille
Poupée blonde, talons aiguilles
Je ne suis pas une fille
Tous leurs caprices me fatiguent.

Les films d’amour les font pleurer
Moi ça me fait désespérer
C’est comme ça !

Au moindre « couac », elles boudent pour rien
Et même rien ce n’est pas rien
Mais pas moi !

Moi je n’suis pas comme ça
Tout ça ce n’est pas moi !

{Refrain}
Je ne suis pas une fille
Poupée blonde, talons aiguilles
Je ne suis pas une fille
Tous leurs caprices me fatiguent.

Le moindre truc qui rend jjalouse
Moi ça me donnerait le blues
C’est comme ça !

Elles n’hésitent pas à vous tromper
Pour elles, flirter n’est pas tricher
Mais pas moi !

Moi je n’suis pas comme ça !
Tout ça ce n’est pas moi !

{Refrain}
Je ne suis pas une fille
Poupée blonde, talons aiguilles
Je ne suis pas une fille
Tous leurs caprices me fatiguent.

Je ne suis pas une fille
Toute cette essence part en vrille
Je ne suis pas une fille
Mais un boulet dans un jeu d’quilles !

Ne cherchez pas, je n’suis pas une fille !

Le sol tremble
La Terre pleure
Laissent échapper leurs douleurs

Le monde s’effondre
Le monde a peur
A-t-il déjà un pied dans la tombe

{Refrain}
Mais que laisserons-nous
A nos enfants, post-révolution ?
Le monde deviendra-t-il fou
Où pire qu’avant ?

Les gens ont peur
Le tonnerre gronde
Méfiez-vous, bientôt l’hécatombe.

Les hommes sont fous
Les hommes deviennent ombre
Leur âme est à genoux.

{Refrain}
Mais que laisserons-nous
A nos enfants, post-révolution ?
Le monde deviendra-t-il fou
Où pire qu’avant ?

Argent, pouvoir
Tout ça est dérisoir
La vie, l’espoir
Sont notre faire-valoir

{Refrain}
Mais que laisserons-nous
A nos enfants, post-révolution ?
Le monde deviendra-t-il fou
Où pire qu’avant ?

Nous éteindrons-nous définitivement
Sans aller de l’avant,
Comme des êtres errants ?

{Refrain}
Mais que laisserons-nous
A nos enfants, post-révolution ?
Le monde deviendra-t-il fou
Où pire qu’avant ?

Le sol tremble
La terre pleure
Oui, les hommes ont peur.

Il est temps de faire une étude
De la civilisation
Prenons donc de l’altitude
Mais avec de la réflexion.

La politique s’en donne à cœur joie
Pour nous bercer d’illusions
Cela prouve qu’elle ne sait pas
De quoi nous sommes capables vraiment.

{Refrain}
Nous, peuple de la jeunesse
Dit « victimes de l’ivresse »
Qui boit en fait pour oublier
Que notre monde est bien baclé.
Nous levons le poing vers le ciel.
Il est temps de se lever
Pour comprendre l’essentiel
Et tenter de nous sauver.

Nous le peuple de demain
De quoi hériterons-nous
Si la richesse de nos destins
Est de finir à genoux ?

La pollution et les mensonges
Pour nous c’est la même chose.
On en a bien eu notre dose
Faites donc que cela change.

{Refrain}
Nous, peuple de la jeunesse
Dit « victimes de l’ivresse »
Qui boit en fait pour oublier
Que notre monde est bien baclé.
Nous levons le poing vers le ciel.
Il est temps de se lever
Pour comprendre l’essentiel
Et tenter de nous sauver.

On nous berce de chimères
Et de rêves éphémères
Le monde magique de Peter Pan
Pour nous, il n’existe pas vraiment

La page mode de Gala
Ne nous impressionne pas
Faut-il qu’on ressemble à des ombres
Pour ne plus pouvoir se défendre

{Refrain}
Nous, peuple de la jeunesse
Dit « victimes de l’ivresse »
Qui boit en fait pour oublier
Que notre monde est bien baclé.
Nous levons le poing vers le ciel.
Il est temps de se lever
Pour comprendre l’essentiel
Et tenter de nous sauver.

« Sans culottes » ou « fils aisés »
Nous avons tous la même idée :
Sortir ensemble de ce moule
Pour ne plus être pris pour des poules.

Nous crions donc « Révolution »
C’est un terme pas bien marrant,
Mais plutôt très efficace
Si on veut se faire de la place.

{Refrain}
Nous, peuple de la jeunesse
Dit « victimes de l’ivresse »
Qui boit en fait pour oublier
Que notre monde est bien baclé.
Nous levons le poing vers le ciel.
Il est temps de se lever
Pour comprendre l’essentiel
Et tenter de nous sauver.

Alors réagissez !
Il est grand temps de se lever
Pour entendre l’essentiel
Et clamer « Evolution » !